Le conseil communautaire contre nature


LA VIGIE  appelle à la désapprobation …


 L’association La Vigie a pris acte de l’approbation par le conseil communautaire du Pays-de-Saint-Gilles-Croix-de-Vie du dossier finalisé  pour présentation en préfecture en vue d’une demande d’enquête publique sur le projet de port de plaisance à la Normandelière à Bretignolles-sur-Mer.

 

 

Principalement ce dossier repose sur la demande d'autorisation d’utilisation du domaine publique maritime en vertu des articles L 411-1 et L 411-2 du Code de l’Environnement. L’implantation maritime du projet s’inscrit dans la zone protégée du secteur marin de l’ile d’Yeu, le maitre d’ouvrage doit donc obtenir des dérogations qui ne seront accordées que si le projet répond bien à une raison impérative d’intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique : santé, sécurité, environnement, obligation de service public.

 

 

 

La Vigie vous engage à suivre ses communications pour  conduire la nouvelle enquête publique au même résultat que celle de 2011 : une désapprobation totale du projet.

La Vigie dénonce la prétention du dossier d’abuser les services de l’état en niant les empêchements majeurs réglementaires et en minimisant les impacts par des mesures compensatoires hors du cadre. Avec plus de 7M d’euros engagés en majeur partie en cabinets d’études et de rédactions partiales axées sur l’obsession à nier l’énorme impact environnemental du projet, le dossier n’apporte pas la preuve de l’intérêt général  face aux impacts irréversibles  lourds de préjudices.


La Vigie rappelle qu'elle a engagé un recours contre le SCoT articulé abusivement pour ce projet anti environnemental. Le PLU ne saurait s’en référer sans être entaché de non respect des règlements.

 

La posture de l’instigateur du projet dont le déni des risques liés au dérèglement climatique et à la montée du niveau de l’océan est un défi inqualifiable fait à la sécurité et aux règlements de l’environnement.

 

Le désintérêt du projet de port à Bretignolles par la population des autres communes, constaté lors de la consultation préalable sur le projet, disqualifie   les conseillers communautaires promoteur de ce dossier contre nature.