avis de l'enquête du PLU

les commissaires font la preuve...

Il y a 15 ans que les gestionnaires locaux, conseillers municipaux de Bretignolles-sur-Mer et conseillers communautaires du Pays-de-Saint-Gilles-Croix-de-Vie (hors opposition) suivent leur chef de file dans un sens interdit.  

 

Le projet de port de la Normandelière lancé en 2003 roule en infraction depuis le premier jour.

 

Comment nos institutions peuvent-elles laisser se développer une telle désobéissance aux règles et aux lois pendant si longtemps ?

 

Depuis 15 ans La Vigie démontre que l’initiateur du projet de port sait en toute conscience que le choix du site de la Normandelière est incompatible environnementalement et juridiquement.

Depuis 15 ans La Vigie s’emploie à dénoncer le porteur du projet de port  qui veut imposer sa volonté par un passage en force contre le droit et la loi avec une communication outrancière.

Un terrain protégé en coupure d’urbanisation = pas d’investigation de projet de port possible. Sur le site de la Normandelière le projet de port est de facto hors la loi !

 

Maire de la commune et président de la communauté de commune, le promoteur instigateur de ce projet de port abuse de son pouvoir pour tenter d’orienter le SCoT et Le PLU comme ça l’arrange en éliminant la coupure d’urbanisation de la Normandelière, ce qui va à l’encontre du principe de non régression environnementale désormais inclus dans le code de l’urbanisme.

 

Cette manœuvre a fait illusion devant la commission d’enquête publique du SCoT (schéma de cohérence territorial). La commission a manifestement été embrouillée par les fausses explications du maître d’ouvrage sur la localisation des espaces naturels protégés de Bretignolles-sur-Mer.

 

Aujourd’hui  la commission d’enquête publique du PLU rétablit la réalité et la légalité concernant la coupure d’urbanisation de la Normandelière.  Le rapport de la Commission d’Enquête se conclut ainsi : « Cet avis est assorti de la réserve suivante : Rétablissement d’une coupure d’urbanisation sur le secteur de la Normandelière ».

 

Les personnalités politiques locales, les conseillers municipaux et communautaires n’ont pas tenu compte des divers avertissements de La Vigie. Il faudrait maintenant qu’ils nous expliquent pourquoi ils ont pu laisser pourrir inutilement une telle situation pendant 15 ans. Pourquoi ils ont laissés leur chef de file dilapider près de 8 millions d’euros pour un projet qui n’avait aucune possibilité d’être légal à cet endroit.

Tel est le bilan désastreux né de l’inconséquence de conseillers trop conciliants ou incompétents.

 

Vont-t-ils laisser le meneur défier encore la loi et bafouer les administrés alors que partout dans le pays ces comportements ont fait naitre le dégoût et la révolte ?